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De joueur à coach…

11 Oct
 
Interview N°128 :
Jean-Marie STEPHANOPOLI
(Coach Castanet Tolosan/DH/ex-CFA PSG)
 
 
 
Fiche d’Identité
 
Pays

France

Age

35 ans

Date de naissance

 27 août 1972

Lieu de naissance

Montreuil-sous-Bois (93)

Taille

1m83

Poids

77 kg

Poste

Défenseur 

 
Palmarès avec le PSG
 
– Vainqueur de la Coupe Gambardella 1991
 
Parcours Footballistique
 
Staff Technique :

Saison

Equipe

Championnat

Poste

2006-2008

Castanet-Tolosan

Division d’Honneur

entraîneur

Carrière de joueur professionnel :

Saison

Equipe

Championnat

Match(s)

But(s)

2005-2006

Stade de Reims

Ligue 2

14

2004-2005

Stade de Reims

Ligue 2

16

1

2003-2004

Amiens SC

Ligue 2

37

2002-2003

Amiens SC

Ligue 2

27

2001-2002

Amiens SC

Ligue 2

21

2000-2001

Stade Lavallois

Ligue 2

36

2

1999-2000

Stade Lavallois

Ligue 2

28

1998-1999

Stade Lavallois

Ligue 2

34

1

1997-1998

Stade Lavallois

Ligue 2

31

1995-1997

Lille OSC

Ligue 1

1

1994-1995

Red Star 93

Ligue 2

1

 Jeune/Formation :

Période

Equipe

1990-1994

Paris SG

1988-1990

FC Versailles 78

1984-1988

Paris FC

1979-1984

CSM Livry Gargan

 

 
"La victoire en Gambardella en 1991
fut le déclenchement d’une vie fantastique !"
 
 

1/ Comment a débuté ton aventure avec le PSG ?

A 5 ans, j’étais gardien de but…J’ai voulu jouer au football comme mon père qui a fait une belle carrière en CFA au Gazélec d’Ajaccio. Il a été muté professionnellement sur Paris. J’ai un parcours atypique ! A 18 ans et demi, je jouais à Versailles. J’ai voulu m’entraîner avec les Séniors du club, mais ils n’ont pas voulu. Stéphane Lièvre (Nantes, Toulouse…) était comme moi…Thierry Devicq, ancien entraîneur des juniors DH du PSG qui connaissait mon père, m’a aiguillé vers Bernard Guignedoux qui entraînait alors les séniors DH du PSG. Il m’a offert la possibilité d’effectuer un stage d’une semaine pour le convaincre de rester ! Au bout de 2 jours, il a accepté que je m’entraîne avec son équipe DH. J’ai signé un contrat amateur est tout a démarré. J’ai débuté en Juniors DH.

2/ Tout s’est ensuite très vite enchaîné, jusqu’à cette fameuse victoire en Gambardella, la seule à ce jour du PSG…

Il n’est déjà jamais facile d’intégrer un club pro…Il m’a fallu travailler, travailler et encore travailler pour passer de la section Amateur au CFA…Lors de ma première saison au PSG, j’ai joué quelques matches en séniors DH au bout de quelques mois, puis en hiver j’ai participé à la Coupe Gambardella, compétition réservée en générale aux joueurs du CFA. Marc Collat m’a demandé de jouer avec les 18 ans alors que les séniors DH jouaient un match très important pour la montée en D4 à l’époque. Plein de jeunes du CFA ont joué en séniors, et les juniors DH ont joué la Gambardella. J’ai eu la chance de jouer les 6 matches de cette Coupe, notamment contre Monaco, Bordeaux ou bien Martigues…J’ai joué 4 matches titulaires, puis 2 entrées en jeu en demi et en finale. J’ai eu cette opportunité de participer à ce beau parcours, avec la victoire au bout, et j’ai intégré le CFA par la suite. J’ai signé 3 ans stagiaire-pro, je suis rentré dans le système-pro et tout s’est enclenché ! Je précise toutefois que j’étais très ravi d’avoir débuté avec la section Amateur.

3/ Le fait d’être externe au CFA, n’était-il pas difficile à vivre ?

Bien au contraire, j’avais été très bien intégré. Nous étions devenus amis avec pas mal de mes partenaires, je participais tout le temps aux discussions, aux délires ! Mes parents habitaient au Pecq (78), mais il m’arrivait de fréquenter les appartements des uns puis des autres, et même d’y dormir. C’était le temps des premiers appartements, des premières voitures, ça aurait été sûrement différent si j’avais eu 15-16 ans…

4/ Et l’école dans tout ça ? N’est-elle pourtant pas importante pour devenir footballeur pro ?

J’ai eu mon Bac lors de ma première année en parallèle de la Section Amateur. J’ai suivi une formation (LECSIC) spécialisée dans le commerce à Paris. Par la suite, j’ai eu la possibilité que l’on me facilite les horaires de cours pour pouvoir m’entraîner. J’ai l’équivalent d’un Bac+2 commercial. D’ailleurs je remercie Thierry Morin, qui m’a permis d’avoir cette opportunité de continuer mes études, car aujourd’hui cela aurait été plus délicat…

Pour quelqu’un comme moi qui a une carrière "modeste" par rapport à certains, cela m’a permis de me reconvertir. L’école n’est pas forcément importante pour devenir pro, mais pour la vie de tous les jours, oui ! Elle permet de se détacher de ce milieu, de ce cocon, de cette bulle, mais aussi de côtoyer d’autres personnes, de préparer un avenir, d’avoir des diplômes, de rebondir à la fin de la carrière !

5/ Comment le football a-t’il évolué en général ?

La génération 70-78 avait une toute autre mentalité que celle qui a suivi…Au PSG, tout a changé à partir de la génération Anelka-Abriel. Les mentalités se sont modifiés sur comme en dehors du terrain. Eux voulaient tout, tout de suite, alors que nous, nous étions peut-être plus respectueux des anciens…Etaient-ce dû à nos entraîneurs, nos dirigeants, des anciens eux-mêmes ?!? Nous ne revendiquions rien, nous étions très très heureux de nos situations. Lors de la saison 93/94, j’ai eu la possibilité de m’entraîner les 6 derniers mois avec les Ginola, Weah et compagnie, sans rien dire…Un jeune d’aujourd’hui est beaucoup plus culotté, peut-être plus ambitieux ? Ou alors ne nous a t’on peut-être pas donné la possibilité non plus de pouvoir nous exprimer ? Toujours est-il que les jeunes actuels veulent la réussite sportive immédiate, améliorer leur situation générale immédiatement (argent, être reconnu…)…

Avant, nous étions seulement 20 contrats au Château : 12 stagiaires et 8 apprentis/aspirants. Il était plus facile de communiquer, d’avoir une superbe entente entre les joueurs. C’était bon enfant, d’ailleurs j’ai connu mes meilleurs amis dans le football et à cette période de ma vie…Ils le sont toujours !

Sinon, sur le terrain, le physique prime ! Je ne sais pas si j’aurais pû faire carrière aujourd’hui…Il faut être plus rapide, aller plus haut, durer plus longtemps…Cela a totalement changé !

6/ Et l’évolution du PSG, qu’en penses-tu ?

J’ai entendu parler du décès de Monsieur Borelli…J’ai quand même était touché en tant qu’ancien jeune du PSG…Ensuite, Monsieur Denisot est arrivé. Tout en voulant plus de réussite sportive, il a sû maintenir l’esprit famille qu’avait développé Monsieur Borelli. Il a plus dirigé le club comme une entreprise. Je me souviens même qu’l était venu voir un PSG-Racing en D3, "le" derby, que nous avions remporté 1-0, sur une frappe de loin de Roméo Calenda…Il était venu dans le vestiaire pour doubler la prime ! Verrait-on cela aujourd’hui ? Malgré qu’Artur Jorge était anti-jeunes, Monsieur Denisot avait maintenu cette ambiance familiale.

Aujourd’hui, je suis moins le PSG car la distance ne me le permet pas, mais j’ai eu beaucoup d’échos de la part de joueurs ou de dirigeants…Les nouveaux Présidents désirent beaucoup de réussite immédiate…Les clubs devraient être un peu plus patients, tout comme les journalistes ou bien les supporters…S’il y avait moins de pression financière, cela arrangerait beaucoup de choses ! Je pense que l’on oublie de travailler dans la continuité afin d’être présetn sur la scène européenne plus souvent. Lyon, Lille et Toulouse sont les seuls à essayer de la faire. Le PSG et l’OM n’ont plus eu assez de temps…

7/ Suis-tu toujours l’actualité du CFA et es-tu toujours en contact avec certains anciens pensionnaires ?

J’ai gardé des liens étroits avec Roméo Calenda, Emmanuel Dorado, Alexandre Bonnot et Vincent Fernandez…J’ai recroisé sur les terrains Jérôme Leroy et Edwin Murati. J’en oublie beaucoup…J’aimerais tant rediscuter avec Thierry Morin de tout ce qui s’est passé depuis 15 ans ! Sinon je me suis intéressé un peu à la dernière génération que j’ai côtoyé, c’est-à-dire les Anelka, Kelban, Seghiri ou bien Paisley…J’ai été très ami avec Fabrice Abriel avec qui j’ai joué à Amiens par la suite. Depuis je n’ai pas trop suivi l’évolution du CFA. En tout cas, je peux dire que je suis un peu triste de voir dans quelle situation est le PSG actuelleent. Ce n’est pas agréable de voir des clubs dans lesquels on a joué être dans une position délicate…Je suis un vrai sentimental !

8/ Quelle place occupaient les jeunes à ton époque ?

Sous l’ère Tomislav Ivic, des joueurs comme Vasseur, Rinçon ou Persol ont pû avoir leur chance. Mais dès l’arrivée d’Artur Jorge, tous les jeunes ont compris qu’être formé au PSG serait une bonne formation mais qu’il nous faudrait signer pros ailleurs ! Seuls Llacer et Nouma ont eu leur chance. Lorsque Jorge est parti, les joueurs de la promotion 72 finissaient tous nleur cycle de 3 ans en tant que stagiaires…Luis Fernandez est arrivé, mais il n’a voulu garder aucun jeune de cette génération…

9/ Il t’a donc fallu opter pour un départ alors que le PSG t’avait fait signer pro ?

Effectivement j’ai signé pro au PSG…Mais comme je m’étais blessé à la cheville, Jean-Michel Moutier a souhaité me prêter. J’avais fait des essais à Angers, à Charleville, mais j’ai signé au Red Star. Je n’ai pas fait le bon choix ! Je suis très mal tombé…En tant que joueur du PSG, je fus considéré comme le "petit bourgeois" pour qui tout avait été facile, simple…L’image du PSG était difficile à supporter au Red Star. Le contexte politique était opposé, d’un côté la droite de l’autre le communisme extrême…Ajoutez à cela une altercation avec le directeur sportif de l’époque Monsieur Castegon, qui voulait me verser un salaire sur la base de la D2 alors que j’arrivais avec un salaire de D1…Je ne me suis pas laissé faire, mais tout ceci avait très mal débuté ! A l’arrivée, j’y ai joué un seul match de championnat, 2 matchs de coupe de France et  fait 4 bancs de touche…En aucun cas, cela ne correspondait à mon attente. N’avais-je pas le niveau ? Où étais-ce dû à l’environnement ?…

10/ S’en est suivi une période de chômage…

Je me suis retrouvé au chômage à 21-22 ans., mais je ne l’ai plus connu après ! C’est dans ces moments que l’on peut se rendre compte que tout peut s’arrêter du jour au lendemain…Personne ne me proposait de contrat…Pendant 3 mois j’ai galéré, puis j’ai intégré l’UNFP. J’étais le seul "jeune" avec que des trentenaires…Aujourd’hui, ça serait putôt l’inverse ! Cette période m’a forgé un caractère à toute épreuve.

11/ Le LOSC t’as tendu la main à ce moment-là ?

Oui ! Jean-Michel Cavalli, alors entraîneur du LOSC, qui en tant que Corse connaissait très bien ma famille, m’a contacté car il cherchait un joueur pour participer aux entraînements des pros mais pour jouer avec al CFA. J’ai accepté et était reclassé amateur. J’ai bataillé pour réaliser une très bonne saison, j’ai bossé, bossé, bossé !!! Ce ne fut pas facile, je me revois en train d’arriver à Lille dans la brume d’Octobre, plein de deséspoir…

Mais j’ai obtenu le droit d’y rester et d’y vivre deux années fantastiques, dans une ville magnifique ! Malgré le quota limite du nombre de contrats pros, on m’a donné la possibilité de jouer en pro par la suite…J’ai continué en amateur. Ca a comencé par un banc à Nançy, puis à Strasbourg, puis lors d’un Lille-PSG, que nous avions perdu 1-0 je crois…Jusqu’au jour où est arrivée mon heure ! J’ai joué contre Lyon en tant que latéral gauche face à Giuly ! Il y avait Caveglia, Bardon, Gava en 10…Christophe Landrin avait joué son 1er match en D1 ce jour là-aussi. Nous avions réussi un très bon match tous les deux. 0-0 score final face à l’OL qui jouait l’Europe et nous qui jouions le maintien. Les gens du club avaient beaucoup plus confiance en nous à l’issue de la rencontre. Des contacts se sont alors crées avec d’autres clubs tels que Laval, Valence…J’ai signé un protcole d’accord avec Laval et son coach Hervé Gauthier.

12/ 7 années pleines en Division 2 de Laval à Amiens, mais par contre une fin de carrière moins réjouissante à Reims…

L’épopée Reimoise…En plus d’une blessure au mollet lors de ma première saison, j’ai eu une prise de bec avec le coach Thierry Froget lors de la suivante…Lors des 6 derniers mois, il ne m’a pas fait jouer, car il voulait faire jouer "ses" joueurs. Les entraîneurs de la nouvelle génération fonctionnent ainsi ! C’est le foot moderne, on ne peut rien dire ! Le caractère des joueurs a changé à cause de cela aussi…On se doit d’écouter, sans rien dire, mais juste faire ses matches….Les coachs sont devenus de trop grands chefs, ce qui a souvent des répercussions sur le sportif.

13/ Quel regard portes-tu sur ta carrière ?

Tous mes coachs de Ligue 2 m’ont catalogué de "bon joueur de L2". Certes, j’aurais bien aimé faire une autre carrière à un niveau plus élevé, mais à mon poste de latéral, il était délicat de me mettre en valeur sur un match ! J’ai plus cherché à être régulier dans la durée…Je n’ai pas de regret de ne pas avoir passé le cap de la Ligue 1, voilà, j’ai été un "bon joueur de L2"…Je peux me regarder dans une glace, je pense avoir fait une carrière honnête et sincère. Les jeunes d’aujourd’hui lorsqu’ils ne jouent plus, ils sont mécontents et ne pensent qu’à leur valeur marchande…

14/ Est-ce facile d’arrêter de jouer ?

Il faut oublier le passé, sinon c’est mort ! Il faut faire le deuil même si ce n’est pas évident. Nous en avions parlé avec Christophe Delmotte à Reims en Février 2006…On en avait beaucoup discuté, et s’étions dit qu’une fois la carrière terminée, qu’il s’agirait en fait plus d’une sorte de "reconnaissance"…Qu’il fallait tout faire pour s’en servir dans l’avenir !

15/ Que représente le football à tes yeux ?

La plus belle passion de toute ma vie ! J’y ai joué de 8 à 35 ans…Je démarre une carrière d’entraîneur avec aucune certitude que j’y reste…Avec ma famille, le football est ma vie ! Je lui dois tout ! D’abord la réussite sociale, mais aussi le fait d’avoir connu ma femme à Lille, ville où j’ai joué au football…Aurais-je eu des enfants par la suite ? Le football a été le déclenchement d’une vie fantastique. Rien de négatif, de toute façon je puise toujours le positif que je peux trouver dans le négatif !

16/ Qu’est ce qu’un bon joueur de football selon toi ?

C’est quelqu’un qui est capable de donner 120% de ses capacités. Que cela soit en DH, CFA2 ou en Pros, il se doit de donner son maximum. Il doit être travailleur afin de développer et d’entretenir ses capacités physiques (vitesse, force, détente…).

17/ Qu’est ce qui change lorsque l’on signe footballeur professionnel ?

Sincèrement, rien n’a changé ! A part la mention "Footballeur-pro" sur le bout de papier ! J’ai toujours vécu sans me projeter dans le futur. J’ai toujours donné le maximum de moi-même pour ne pas être déçu. J’ai connu des joueurs plein de talent mais qui n’ont pas joué plus haut que CFA-CFA2…Moi, mon leitmotiv, c’était de toujours donner le meilleur de moi-même. Au fond de moi, je me disais toujours : "Attention, ça va s’arrêter du jour au lendemain…" Tout au long des 12 années où j’ai joué en pro, je me le suis répété !

18/ Quels sont les joueurs qui t’ont le plus impressionnés dans ta carrière ?

Chez les jeunes : Patrick M’Boma pour sa puissance et sa technique, c’était un phénomène ! Il m’a véritablement le plus impressionné. Jean-Luc Vasseur pour sa technique. Chez les pros : Ginola, Weah, Ricardo, Valdo, Roche, Lama…Mais si je devais en ressortir un, je dirais David Ginola ! Pour sa prestance…Il ne faisait pas de différence lorsqu’il s’aissait d’accueillir un jeune. Il pouvait paraître macho, sûr de lui, mais il était franchement gentil. Roche et Le Guen étaient respectables pour leur communication, leurs conseils, leur classe naturelle ! Tous les Brésiliens avaient un super état d’esprit vis à vis des jeunes du PSG. Ils savaient d’où ils venaient, et ils furent toujours respectueux envers les jeunes du PSG. Ils nous ont beaucoup apportés.

19/ Quels peuvent être les dangers pour un jeune pensionnaire du CFA du PSG ?

De tomber dans la facilité ! Un véritble cocon est mis en place, il ne faut surtout pas oublier les réalités de la vie ! Il ne faut surtout pas croire que tout est arrivé. Travail, rigueur, respect, sont les maîtres-mots ! Footballeur est un métier, malheureusement ce n’est pas forcément une réalité pour tous. Chacun se doit de comprendre l’échec, car sinon on peut être déçu, et avoir les pires difficultés à vivre "normalement"…

20/ Quelles personnes retiendras-tu le plus de ton passage au PSG ?

Tous mes entraîneurs : Bernard Guignedoux, Marc Collat et Dominique Leclercq. Thierry Morin pour l’intendance…Même s’il dégage l’image de quelqu’un de froid, de rustre pour certains, il a un véritable message plein de valeurs ! Papy Baule aussi…Même s’il n’est plus là aujourd’hui, je lui portais beaucoup de respect, tout comme mes collègues Emmanuel Dorado, Roméo Calenda…J’oublie sûrement d’autres personnes…

21/ Quels sont tes loisirs en dehors du football ?

Le football est toute ma vie ! Mais j’aime lire, aller au cinéma, ou bien jouer au golf ! D’ailleurs, j’y ai appris à jouer lors de mon passage au PSG. C’est Thomas Kokkinis (aujourd’hui gardien du FC Mantois) qui m’a initié à mon premier swing et à mes premiers parcours. Je l’en remercie car il s’agit d’un sport fabuleux. Mais je vais profiter de cet entretien pour dire à ma famille qu’elle est ma plus grande passion, et que ce fut le cas aussi lorsque j’étais joueur de football. Même si le foot a pris une grande partie de ma vie, mes parents et ma femme furent au-dessus de cette passion dans mon estime…

22/ Si tu devais aller sur une île déserte et y emmener trois choses quelles seraient-elles ?

Il y aurait une prise électrique ? (rires) J’y emmènerais toute ma famille, un ballon, car ma femme m’a toujours vu jouer avec sur une plage, et un bateau pour pouvoir faire du sport nautique. J’adore l’eau !

23/ Quel est ton rêve suprême ?

Je n’ai jamais été un grand rêveur, mais plutôt quelqu’un de pragmatique…J’avance dans la vie, en tenant compte de la réalité des choses, tout en ayant des objectifs mais pas de rêve…

24/ Quelle est ton actualité ?

Depuis août dernier, je suis entraîneur d’une équipe sénior DH à Castanet-Tolosan à côté de Toulouse. Je prends énormément de plaisir à diriger une équipe jeune et talentueuse. Même si pour l’heure nous sommes classés 9ème sur 14, nous possédons un gros potentiel. Nous avons la chance de travailler dans d’excellentes infrastructures. C’est une super première expérience. J’essaye d’avancer dans ce domaine tout en apprenant. A la différence d’auparavant où je ne pensais "qu’à moi", aujourd’hui je pense pour 22 joueurs…Il me faut avoir ne certaine méthodologie, c’est passionnant !

25/ D’où-t’es venue cette passion pour le coaching ?

Sûrement du fait d’avoir côtoyer pas mal d’entraîneurs ! Etant donné que le sport est le domaine que je connais le mieux, je me suis aperçu que j’avais pas mal d’idées à mettre en place…Si je n’avais pas choisi d’être entraineur, qu’aurais-je fait ? Commercial ? Aurais-je monté mon entreprise ? L’envie d’apprendre aux autres ce que je savais du football, que cela soit du terrain, a été plus forte. J’avais d’ailleurs commencé à passer mes diplômes d’entraîneur (I1 et I2) au PSG. J’ai pensé que tout ceci pourrait faire un bom mixte pour être un entraîneur cohérent. De plus pour des raisons familiales, je me suis implanté sur Toulouse. L’opportunité d’entraîner s’est offerte à moi, je saisi ma chance. J’ai mon BEES 2ème degré (Tronc commmun), il ne me reste plus que 3 semaines du DEF à passer.

26/ Que penses-tu des "Titis du PSG" ?

C’est franchement excellent ! J’espère que tous les anciens du CFA vont le faire connaître, car c’est d’enfer ! D’autant plus que je suis nostalgique de ma période Parisienne, alors je lui souhaite longue vie ! On saît à quel point il est difficile de survivre sur Internet, donc je ferais tout pour n’en dire que du bien autour de moi.

27/ Je te laisse le mot de la fin… 

 
Un grand bonjour à tous mes anciens partenaires ! Cette interview va leur permettre de savoir où je suis…S’ils désirent prendre contact avec moi, qu’ils n’hésitent pas à contacter les "Titis du PSG"…Sinon, jeunes joueurs joueurs du PSG, faîtes en sorte que le football reste une passion, sans dépasser certaines limites "négatives"…J’espère également que le PSG restera un grand club, c’est une certitude !
 
 
Son "11-Type" du CFA du PSG =
 
1-Dutruel/Fernandez 
 
2-C.Freidel  4-J.C.Fernandes  5-Dorado  3-Reynaud
 
8-L.Boli    6-Bonnot   7-Allou
10-J.Leroy 
 
9-M’Boma  11-Nouma
 
 
Propos recueillis par Nyto.

 
 
2 Commentaires

Publié par le 11 octobre 2007 dans INTERVIEWS

 

2 réponses à “De joueur à coach…

  1. Unknown

    20 août 2008 at 6 h 41 min

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  2. Unknown

    21 août 2008 at 3 h 43 min

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